Le vent, au loin, fleurit
Dans le pollen des rumeurs.
Les darboukas habillent nos vertiges
De pagnes et de papillons.
La muse, dans les bras d’Eole,
Edifie un pont de guitares,
Entre nos systoles et diastoles.
Un paon floral,
Possédé par la coquetterie du lierre,
S’élance dans les vapeurs montantes
D’une musique
Où se multiplient les étoiles,
Dans le sel luisant,
D’une eau complice.
© Mokhtar El Amraoui in "Arpèges sur les ailes de mes ans"
La photo est d'Arthur Szygulski
Merci pour ce feu d’artifice printanier !
RépondreSupprimerde rien, chère Manouche. Merci de l'apprécier.
SupprimerEntre cri de douleur et chant lyrique, ta poésie me réveille,mon pays ne chante plus, ne crie plus, ne dit plus rien, ta poésie est nécessaire.
RépondreSupprimerMerci de tes gentils et beaux mots, chère Orfeenix.
Supprimer